Château de Beynac

Château de Beynac-et-Cazenac

Construction moyenâgeuse, d’allure austère, perchée sur le haut d’une falaise calcaire dominant le bourg sur la rive droite de la Dordogne, c’est un des châteaux les mieux conservés et les plus réputés de la région.

Un théâtre de nombreuses luttes d’influence

À l’époque de la guerre de Cent Ans, la forteresse de Beynac était l’une des places fortes françaises. La Dordogne fut le théâtre de nombreuses luttes d’influence, rivalités et parfois combats entre partisans des Anglais et des Français et servait alors de frontière entre France et Angleterre ; non loin de là, de l’autre côté de la Dordogne, le château de Castelnau était aux mains des Anglais.

Le château fort est bâti dès le XIIe siècle par les barons de Beynac pour verrouiller la vallée. L’à-pic étant suffisant pour décourager toute escalade côté vallée, les défenses s’accumulèrent côté plateau : double enceinte crénelée, double douve, double barbacane.

Un héritage culturel préservé

La partie la plus ancienne du château est un gros donjon roman carré, vertigineux, aux rares percements, agrafé d’une bretèche et d’une échauguette, accosté d’une cage d’escalier en vis, mince comme un contrefort et terminé par une terrasse crénelée.

D’un côté, un logis de la même époque lui est juxtaposé ; il a été retouché et agrandi aux XVIe et XVIIe siècles.

De l’autre côté, c’est un logis en partie XIVe siècle, auquel sont accolés une cour et un escalier de plan carré desservant des appartements du XVIIe siècle. Les appartements ont conservés des boiseries et un plafond peint du XVIIe siècle ; la salle des États garde une cheminée Renaissance sculptée de bucranes ; cette salle donne sur un petit oratoire entièrement revêtu, au XVe siècle, de fresques parmi lesquelles une Pieta, un saint Christophe, une Cène dans laquelle saint Martial est le maître d’hôtel.

On peut y voir de somptueuses tapisseries représentant des scènes de chasse et d’autres scènes de la vie des seigneurs de l’époque.

Le château a servi de cadre au tournage des films Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré, en 1993, La Fille de d’Artagnan de Bertrand Tavernier, en 1994, et Jeanne d’Arc de Luc Besson, en 1999.

 

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